En 1826, un modeste astronome amateur, H. Schwabe, commença un relevé systématique du nombre de taches solaires dans l’espoir de découvrir une nouvelle planète lors de son passage sur le disque, à l'image des transits de Mercure et Vénus. Ce programme ne donna pas le résultat escompté, mais Schwabe constata que le nombre de taches suivait des variations cycliques avec une durée moyenne d’environ 11 ans. Il découvrit ainsi le cycle de l’activité solaire.
A la même époque l'astronome suisse Rudolph Wolf parvint à reconstituer les cycles solaires depuis 1750.
On sait aujourd'hui que si le cycle moyen est de 11 ans, les courbes oscillent entre 9 et 14 ans (cycles 2 et 4).
Au début d'un cycle solaire, les taches apparaissent de préférence aux latitudes élevées (vers 40°) puis tout au long du cycle, les taches vont se rapprocher de l'équateur jusqu'au début du cycle suivant.
Les taches solaires sont la résultante d'une intense activité magnétique au sein de la zone de convection, si puissante qu'elle freine la convection et limite l'apport thermique à la surface du Soleil. Elles sont ainsi moins chaudes de 1 500 à 2 000 degrés que les régions voisines, ce qui suffit à expliquer pourquoi elles nous apparaissent, en contraste, bien plus sombres que le reste de l’étoile. Elle sont pourtant à une température proche de 3000 K. Si on pouvait les observer seules, on les verrait plus lumineuses que la pleine Lune. On remarque que les taches les plus grosses sont constituées d'une zone foncée au centre et d'une autre grise tout autour, la pénombre. La remontée à la surface du Soleil de plasma chaud est visible sous forme de granules d'environ 1.000 kilomètres de diamètre. Ce phénomène de convection peut être comparé à ce qu'on observe dans une casserole d'eau portée à ébullition.
Ces taches solaires ont une taille qui peut atteindre plusieurs dizaines de milliers de kilomètres. Leur durée de vie n'excède pas le temps mis par le Soleil pour effectuer une à deux rotations sur lui-même (il tourne sur lui-même en 27 jours). En suivant leur évolution pendant plusieurs jours sur la photo ci-contre, on les verra se déplacer de la gauche vers la droite.
L'observation des taches solaires est
potentiellement dangereuse, au même titre que l'observation du Soleil,
quand elle est réalisée sans précautions et sans protection. Sous
certaines conditions, il est possible d'observer sans instruments les
taches solaires, quand le disque solaire est bas sur l'horizon et
suffisamment obscurci par des brumes ou des fumées, mais cette activité
est fortement déconseillée en raison des risques inhérents à cette
pratique (cécité partielle…).
il est donc impératif d' utilisé les filtres ou lunettes spécialement adaptés a l' observation du soleil
L'interet de suivre l'évolution d'une tache solaire réside dans le fait que l'on peut observé au jour le jour selon la météo , la différence de forme et de taille de cette derniere
Voici donc le suivi sur 7 jours d' affilés de la tache AR 2529 du 09 au 15 Avril 2016 depuis Lyon avec le maksutov 180 SW , le reflex EOS 100D astrodon et la Cmos Zwo ASI 120 MM + filtre solaire maison avec feuille astrosolar Baader densité 5
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